Benjamin Stora : "Emmanuel Macron est né après la guerre d'
Outre le très controversé Boualem Sansal, prendront part au déjeuner offert par Emmanuel Macron, en présence des ministres des Affaires étrangères et de l’Action et des Comptes publics, Jean-Yves Le Drian, et Gérald Darmanin, Kamel Daoud, le caricaturiste de Liberté Dilem et l’écrivaine Maïssa Bey.
On ne sait pas à quelle logique répond ce choix des personnes invitées par le président français, d’autant qu’elles ne sont pas réputées être dans les bonnes grâces du pouvoir. Est-ce un message codé de Macron à Bouteflika, à l’instar de ceux, à la limite de la correction diplomatique, qu’il a lancés à l’endroit des chefs d’Etat africains lors de sa virée dans le continent et qui ont suscité une vive polémique ?
Nous apprenons aussi que des chefs d’entreprise feront partie des convives, notamment le PDG de la société d’assurances Hassan Khelifati, Samir Aït Aoudia et Liès Boudiaf, futur partenaire d’un grand groupe pharmaceutique français.
Emmanuel Macron entame une visite à Alger ce mercredi 6 décembre. Le chef de l’Etat français s’entretiendra avec le président Abdelaziz Bouteflika et plusieurs responsables algériens, dont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. En marge de sa visite, Emmanuel Macron s’offrira, en compagnie de son épouse Brigitte, un bain de foule à la rue Larbi-Ben-M’hidi. Le couple présidentiel se rendra par la suite à la Faculté centrale d’Alger où Mme Macron a des souvenirs.
La première visite d’Emmanuel Macron à Alger dans le costume de chef d’Etat prendra fin dans la soirée après avoir rencontré la communauté française.
K. B.
Mais passons et revenons à ce simulacre de voyage d’Emmanuel Macron en Algérie, il est parti faire campagne auprès de son électorat, comprenez il se doit de se soumettre pour reprendre les voix nécessaires des enfants de l’immigration à Benoit Hamon. Par conséquent il promet tout et rien, surtout tout en réalité, jusqu’à une chaîne de télévision Franco/algérienne et sûrement plus algérienne que france. A l’entendre, il videra les poches des Français pour que toutes ces chances pour la France vivent de la solidarité nationale, pour que d’autres aussi s’ajoutent à celles déjà existantes.
Le Macron a bien appris de son mentor Hollande, avec lui ce sera la même politique pour les uns excluant tous les autres, c’est bien ça le socialisme, la différence et elle peut-être grande pour des gens n’ayant aucune culture politique, c’est le package, ce fameux papier cadeau et ça change tout. Un jeune svelte, à l’air sympathique, aux costumes mieux taillés, tout un enrobage qui a manqué au bon Hollande. Mais que l’on ne se fie pas à cela, il est de ceux qui oeuvrent à la destruction nationale, à la fin du peuple, de ce qu’il est au fond de lui, allant même plus loin que les socialistes de la génération Mitterrand.
Macron porte l’idéologie libertaire, sans frontière, sans état, sans pays, pour lui le monde appartient à tout le monde, les frontières sont bannis, chaque nouveau arrivant posant sa tente comme il le souhaite ici sur notre sol. C’est la vision dominante, des élites cosmopolites, celles ayant pris le pouvoir et nous envoient au bord du précipice.
Pauvre France, voilà à qui nous t’avons vendu et personne pour te défendre.
http://lagauchematuer.fr/2017/02/15/en-visite-en-algerie-macron-propose-de-creer-une-chaine-de-television-francoalgerienne/
Après le bain de foule, Emmanuel et Brigitte Macron se dirigeront vers la Fac centrale d’Alger (Université Benyoucef Benkhedda) où, comme nous l’avions révélé, la première Dame de France aurait des souvenirs.
La première visite d’Emmanuel Macron, dans le costume du chef d’Etat, prendra fin ainsi à 23h00, heure à laquelle il quittera l’Algérie.
Au cours de sa visite, le président français s’entretiendra avec plusieurs responsables algériens et son homologue Abdelaziz Bouteflika.
Pour l’historien français, il est “très très difficile à la fois de la (la page) tourner ou de l’arracher d’ailleurs. Il faut la lire et prendre une page aussi lourde, il faut du temps”.
A la question d’un éventuel 5ème mandat du président Abdelaziz Bouteflika, Benjamin Stora a répliqué : “L’Algérie est un pays de rumeurs”.
Dix mois après un déplacement très remarqué en tant que candidat, le chef de l’État français Emmanuel Macron effectue, mercredi 6 décembre, sa première visite en Algérie depuis son élection.
Au lendemain de sa victoire à l’élection présidentielle, le jeune président Emmanuel Macron, chantre du renouveau politique, et salué pour ses propos sur la colonisation, avait suscité beaucoup d’espoir à Alger. Qualifié d’ « ami de l’Algérie » par le président Bouteflika, son élection devait être synonyme d’une nouvelle étape dans la relation franco-algérienne, en particulier sur la question mémorielle.
En effet, la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN), co-présidée par les Premiers ministres français et algérien, se tiendra jeudi 7 décembre à Paris, soit le lendemain du déplacement d’Emmanuel Macron à Alger. À l’Élysée, on insiste sur l’importance d’avoir « organisé cette visite rapidement car les deux pays sont des partenaires », et sur la volonté du président français de « souligner la
profondeur et la densité des liens entre nos deux pays ». Si une visite d’État, en bonne et due forme, devrait avoir lieu ultérieurement, aucune date n’a été communiquée.
En outre, Paris assure que le président bénéficie d’une « image très bonne en Algérie » et que la relation entre les deux pays est « très bonne, étroite et constante ».
diplomatie, Jean-Yves Le Drian, et de son ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérard Darmanin.
Des entretiens sont prévus avec le premier ministre Ahmed Ouyahia et avec le président du conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Une audience est également programmée avec le président Abdelaziz Bouteflika dans sa résidence à Zéralda.
Une délégation -« assez réduite » selon l’Élysée- composée d’élus (dont la députée Fadila Khattabi, présidente du groupe d’amitié France Algérie à l’Assemblée nationale), de jeunes startupeurs et d’artistes fera également partie du voyage. Voilà pour
la forme.
« Ce qu’Emmanuel Macron a dit en Afrique la semaine dernière concernait aussi sa vision de la relation entre la France et l’Algérie, qu’il s’agisse des sujets liés à la mémoire, à la coopération, à la jeunesse », explique t-on.
https://www.tsa-algerie.com/visite-de-macron-tous-les-medias-francais-accredites/
http://www.elwatan.com/actualite/emmanuel-macron-a-el-watan-je-reviens-dans-l-etat-d-esprit-d-un-ami-de-l-algerie-06-12-2017-358065_109.php
https://www.alg24.net/emmanuel-macron-algerie/
11h28: Emmanuel Macron et sa délégation se dirigent vers la salle d’honneur de l’aéroport d’Alger.
11h21: Après 15 minutes d’attente, Emmanuel Macron et sa délégation descendent de l’avion. Il est accueilli par le président du Sénat, Abdelkader Bensalah.
11h15: Plus de dix minutes après son arrivée à l’aéroport d’Alger, Macron ne descend toujours pas de l’avion.
11h04: Arrivée d’Emmanuel Macron à l’aéroport d’Alger. A son accueil, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, le Vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaid Salah, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, ainsi que le président du Sénat, Abdelkader Bensalah.
14h50: Marche improvisée à Alger contre la visite du président français Emmanuel Macron.
10h40: La délégation algérienne conduite par le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, se prépare à recevoir le président français.
11h35: Dépôt de gerbe au Monument des Martyrs, en présence de M. Abdelkader BENSALAH, Président du Conseil de la Nation algérien et de M. Abdelkader MESSAHEL, Ministre des Affaires étrangères algérien.
12h00: Déambulation du Président de la République dans le centre-ville d’Alger.
12h45: Arrêt à la librairie du Tiers Monde, place de l’Emir Abdelkader.
13h45: Déjeuner du Président de la République avec des personnalités algériennes, à la villa des Oliviers, résidence de l’Ambassadeur de France en Algérie.
15h00: entretien de Macron avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à Zeralda.
16h30: entretien d’Emmanuel Macron avec le président de la République Abdelaziz Bouteflika dans sa résidence privée à Zeralda. L’entretien se déroulera hors presse.
17h30: déclaration du président français en sortie de son entretien avec le président Bouteflika.
18h15: Conférence de presse du président Macron à l’hôtel El Aurassi.
19h30: Rencontre d’Emmanuel Macron avec la communauté française à la villa des Oliviers, résidence de l’Ambassadeur de France en Algérie.
20h30: dîner de travail offert par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.
https://www.alg24.net/visite-macron-algerie/
10h50: Arrivée du président français à l’aéroport international d’Alger. Cérémonie d’accueil.
11h35: Dépôt de gerbe au Monument des Martyrs, en présence de M. Abdelkader BENSALAH, Président du Conseil de la Nation algérien et de M. Abdelkader MESSAHEL, Ministre des Affaires étrangères algérien.
12h00: Déambulation du Président de la République dans le centre-ville d’Alger.
12h45: Arrêt à la librairie du Tiers Monde, place de l’Emir Abdelkader.
13h45: Déjeuner du Président de la République avec des personnalités algériennes, à la villa des Oliviers, résidence de l’Ambassadeur de France en Algérie.
15h00: entretien de Macron avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à Zeralda.
16h30: entretien d’Emmanuel Macron avec le président de la République Abdelaziz Bouteflika dans sa résidence privée à Zeralda. L’entretien se déroulera hors presse.
17h30: déclaration du président français en sortie de son entretien avec le président Bouteflika.
18h15: Conférence de presse du président Macron à l’hôtel El Aurassi.
19h30: Rencontre d’Emmanuel Macron avec la communauté française à la villa des Oliviers, résidence de l’Ambassadeur de France en Algérie.
20h30: dîner de travail offert par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.
“Incroyable mais vrai, le 03/12/2017 en venant de Paris, j’ai vu une image qui reste gravée dans ma tête, deux policiers accompagnent un criminel d’origine algérienne qui vivais en France”, écrit Democratoz sur sa page Facebook, décrivant un homme “menotté de partout, un casque sur sa tête et un masque qui couvre sa bouche !!!”
Sadek Bouzinou dit avoir ainsi demandé aux “hôtesses, stewards et même aux policiers de lui enlever le casque”, qualifiant ce traitement d'”inhumain”, mais en vain.
Un expulsé Algerien en muselière sur un vol de AIR FRANCE.
Incroyable mais vrai, le 03/12/2017 en venant de Paris, j'ai vu une image qui reste gravée dans ma tête, deux policiers accompagnent un criminel d'origine algérienne qui vivais en France âprement, pendant tout le voyage l'homme attaché n'as pas arrêter d'insulter les policiers et des fois même des voyageurs, menotté de partout, un casque sur sa tête et un masque qui couvre sa bouche !!!
Même si qu'il avais l'air violent, pour nous c'était inacceptable de voir un homme attaché comme un animal.
On as demander aux hôtesses stewards et même les policiers de lui enlever le casque disant que c'est inhumain de leur part, mais ils n'ont pas accepter, en nous disant que le monsieur était violent et qu'il y'a des accords entre les deux états pour rapatrier ce genre de criminels chez eux dans le premier avion qui va vers l'Algérie.
« C'était une humiliation collective » c'est ce que j'ai dis moi même aux deux policiers français devons tout les voyageurs. Malheureusement ils n'y avait que les deux hommes assis à côté de moi qui ont réagi, les autres en majorité était contre le détenu parceque tout le monde a entendu les gros mots qu'il sortait de sa bouche.
Ce jour là j'avais compris que notre État n'accorde aucune importance à ses enfants, premièrement elle les pousse à partir chercher de la considération ailleurs, et quand ses enfants deviennent des criminels parceque ils ont échoués, elle accepte et elle se plie à l'esprit animalier au nom de la coopération entre ( ex colonisateur et colonisé )
Imaginez comment ça aurai était si c'était le contraire ?
Un expulsé Algerien en muselière sur un vol de AIR FRANCE.
Incroyable mais vrai, le 03/12/2017 en venant de Paris, j'ai vu une image qui reste gravée dans ma tête, deux policiers accompagnent un criminel d'origine algérienne qui vivais en France âprement, pendant tout le voyage l'homme attaché n'as pas arrêter d'insulter les policiers et des fois même des voyageurs, menotté de partout, un casque sur sa tête et un masque qui couvre sa bouche !!!
Même si qu'il avais l'air violent, pour nous c'était inacceptable de voir un homme attaché comme un animal.
On as demander aux hôtesses stewards et même les policiers de lui enlever le casque disant que c'est inhumain de leur part, mais ils n'ont pas accepter, en nous disant que le monsieur était violent et qu'il y'a des accords entre les deux états pour rapatrier ce genre de criminels chez eux dans le premier avion qui va vers l'Algérie.
« C'était une humiliation collective » c'est ce que j'ai dis moi même aux deux policiers français devons tout les voyageurs. Malheureusement ils n'y avait que les deux hommes assis à côté de moi qui ont réagi, les autres en majorité était contre le détenu parceque tout le monde a entendu les gros mots qu'il sortait de sa bouche.
Ce jour là j'avais compris que notre État n'accorde aucune importance à ses enfants, premièrement elle les pousse à partir chercher de la considération ailleurs, et quand ses enfants deviennent des criminels parceque ils ont échoués, elle accepte et elle se plie à l'esprit animalier au nom de la coopération entre ( ex colonisateur et colonisé )
Imaginez comment ça aurai était si c'était le contraire ?
L’interview publiée par El-Watan est signée par le journaliste et chef du bureau AFP en Algérie, Hacen Ouali, tandis que sur El-Khabar, il est mentionné que l’interview a été “réalisée” par le journaliste Hafid Soualili. L’on s’attend ainsi à deux contenus différents. Cependant, le lecteur risque d’être surpris en découvrant les mêmes questions et les mêmes réponses.
En effet, sur El-Watan, comme sur El-Khabar, l’on se sentiré lésé en lisant les mêmes questions et les mêmes réponses dans un ordre qui crie le plagéat, le copiage et l’arnaque !
A qui donc Emmanuel Macron a donné une interview ? !
Les images violentes de cette agression ont suscité une vive indignation sur les réseaux sociaux, pointant, entre autres, un système éducatif marocain défaillant.
C’est dans ce contexte qu’entamera le président français, Emmanuel Macron, sa visite “de travail et d’amitié” en Algérie, si toutefois cette visite n’est pas annulée !
Le Président français, qui avait rendu ce matin un hommage au défunt chanteur en disant “On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday”, pourrait probablement écourter sa visite à Alger.
En visite en Algérie Macron propose de créer une chaîne de télévision Franco/algérienne
https://www.algeriepatriotique.com/2017/12/05/macron-invite-sansal-daoud-dejeuner-alger/
Macron invite Sansal, Daoud, Dilem et Maïssa Bey à un déjeuner à Alger
Par Karim Bouali – Algeriepatriotique a appris de sources sûres que le président français Emmanuel Macron a convié un certain nombre de personnes pour un déjeuner qui aura lieu à l’ambassade de France à Alger. Nos sources précisent que les hôtes du président français se comptent parmi les «opposants» au pouvoir, hormis des chefs d’entreprise dont la présence est liée à une prochaine signature de contrats entre partenaires algériens et français qui se déroulera bientôt à Paris.On ne sait pas à quelle logique répond ce choix des personnes invitées par le président français, d’autant qu’elles ne sont pas réputées être dans les bonnes grâces du pouvoir. Est-ce un message codé de Macron à Bouteflika, à l’instar de ceux, à la limite de la correction diplomatique, qu’il a lancés à l’endroit des chefs d’Etat africains lors de sa virée dans le continent et qui ont suscité une vive polémique ?
Nous apprenons aussi que des chefs d’entreprise feront partie des convives, notamment le PDG de la société d’assurances Hassan Khelifati, Samir Aït Aoudia et Liès Boudiaf, futur partenaire d’un grand groupe pharmaceutique français.
Emmanuel Macron entame une visite à Alger ce mercredi 6 décembre. Le chef de l’Etat français s’entretiendra avec le président Abdelaziz Bouteflika et plusieurs responsables algériens, dont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. En marge de sa visite, Emmanuel Macron s’offrira, en compagnie de son épouse Brigitte, un bain de foule à la rue Larbi-Ben-M’hidi. Le couple présidentiel se rendra par la suite à la Faculté centrale d’Alger où Mme Macron a des souvenirs.
La première visite d’Emmanuel Macron à Alger dans le costume de chef d’Etat prendra fin dans la soirée après avoir rencontré la communauté française.
K. B.
On reconnait bien là le Macron, l’anti-France vient de sa bouche, de toute façon que peut-on attendre d’un gus pour qui la culture nationale n’existe pas. Elle serait d’après lui diverse. Mais mon cher ami l’identité nationale est une, la diversité est un concept de communiquant cherchant à intégrer l’antiracisme comme idéologie prioritaire. Ces concepts imposés sont faux, ils n’ont d’existence légale que dans votre tête.
Mais passons et revenons à ce simulacre de voyage d’Emmanuel Macron en Algérie, il est parti faire campagne auprès de son électorat, comprenez il se doit de se soumettre pour reprendre les voix nécessaires des enfants de l’immigration à Benoit Hamon. Par conséquent il promet tout et rien, surtout tout en réalité, jusqu’à une chaîne de télévision Franco/algérienne et sûrement plus algérienne que france. A l’entendre, il videra les poches des Français pour que toutes ces chances pour la France vivent de la solidarité nationale, pour que d’autres aussi s’ajoutent à celles déjà existantes.
Le Macron a bien appris de son mentor Hollande, avec lui ce sera la même politique pour les uns excluant tous les autres, c’est bien ça le socialisme, la différence et elle peut-être grande pour des gens n’ayant aucune culture politique, c’est le package, ce fameux papier cadeau et ça change tout. Un jeune svelte, à l’air sympathique, aux costumes mieux taillés, tout un enrobage qui a manqué au bon Hollande. Mais que l’on ne se fie pas à cela, il est de ceux qui oeuvrent à la destruction nationale, à la fin du peuple, de ce qu’il est au fond de lui, allant même plus loin que les socialistes de la génération Mitterrand.
Macron porte l’idéologie libertaire, sans frontière, sans état, sans pays, pour lui le monde appartient à tout le monde, les frontières sont bannis, chaque nouveau arrivant posant sa tente comme il le souhaite ici sur notre sol. C’est la vision dominante, des élites cosmopolites, celles ayant pris le pouvoir et nous envoient au bord du précipice.
Pauvre France, voilà à qui nous t’avons vendu et personne pour te défendre.
http://lagauchematuer.fr/2017/02/15/en-visite-en-algerie-macron-propose-de-creer-une-chaine-de-television-francoalgerienne/
Exclusif- Bain de foule à Rue d’Isly, Fac centrale…les étapes de la visite de Macron à Alger
Info ALG24 – A trois jours de son arrivée, ALG24 a pu se procurer quelques détails sur la visite du Président français, Emmanuel Macron, en Algérie.
En effet, selon nos informations, obtenues de sources très bien informées, Macron atterrira à Alger le 6 décembre vers 10h00. En marge de sa visite, Emmanuel Macron s’offrira, en compagnie de son épouse Brigitte, un bain de foule à Rue Larbi Ben M’Hidi (ex-rue d’Isly). Une étape très symbolique, puisque cette rue est étroitement liée à la fusillade du 26 mars 1962, où ont été tués, par l’armée française, 80 citoyens français, partisans du maintien de l’Algérie française.Après le bain de foule, Emmanuel et Brigitte Macron se dirigeront vers la Fac centrale d’Alger (Université Benyoucef Benkhedda) où, comme nous l’avions révélé, la première Dame de France aurait des souvenirs.
La première visite d’Emmanuel Macron, dans le costume du chef d’Etat, prendra fin ainsi à 23h00, heure à laquelle il quittera l’Algérie.
Au cours de sa visite, le président français s’entretiendra avec plusieurs responsables algériens et son homologue Abdelaziz Bouteflika.
Habib Mansour ·
«Si nous venions à mourir, défendez nos mémoires»
(Didouche Mourad)
(Didouche Mourad)
Mohamed Abdelouahed ·
Sid Ahmed C'est une celebre phrase de Didouche Mourad, lisez bien l'hisoire Monsieur
Habib Mansour ·
Sid Ahmed Yaouled tu dois assez jeune , vas lire un peu !
Jaouida Ab
pourquoi preciser : rue d’Isly? il y a toujours des problemes chez l’ancien colonisateur nostalgique et l’ancien colonise complexe! Pitoyable et lamentable!!!!
Hana Benterkia
Je crois bien qu'il ya un probleme avec cette phrase a moins qu'on glorifie les partisans de l'Algérie francaise et qu'on leur rend hommage (ce qui m'etonnerai);
"Une étape très symbolique, puisque cette rue est étroitement liée à la fusillade du 26 mars 1962, où ont été tués, par l’armée française, 80 citoyens français, partisans du maintien de l’Algérie française".
"Une étape très symbolique, puisque cette rue est étroitement liée à la fusillade du 26 mars 1962, où ont été tués, par l’armée française, 80 citoyens français, partisans du maintien de l’Algérie française".
Christiane Krist ·
Christiane Krist ·
Visite de Macron: tourner la page avec l’Algérie est “très très difficile” (Stora)
La visite d’Emmanuel Macron en Algérie, prévue demain mercredi 6 décembre, soulève plusieurs réactions de part et d’autre. Pour l’historien spécialiste de l’Algérie, Benjamin Stora, “tourner la page avec l’Algérie est très très difficile”.
En effet, pour M. Stora, “la page a bien du mal à se tourner avec Algérie, parce que la France est restée 130 ans en Algérie et donc pour tourner la page, c’est très difficile, la page est lourde”, a-t-il déclaré ce matin sur France Inter.Pour l’historien français, il est “très très difficile à la fois de la (la page) tourner ou de l’arracher d’ailleurs. Il faut la lire et prendre une page aussi lourde, il faut du temps”.
A la question d’un éventuel 5ème mandat du président Abdelaziz Bouteflika, Benjamin Stora a répliqué : “L’Algérie est un pays de rumeurs”.
@B_Stora : "Un cinquième mandat pour Bouteflika ? L'Algérie est un pays de rumeurs" #le79inter
Que faut-il attendre de la visite d’Emmanuel Macron en Algérie ?
Dix mois après un déplacement très remarqué en tant que candidat, le chef de l’État français Emmanuel Macron effectue, mercredi 6 décembre, sa première visite en Algérie depuis son élection.
Au lendemain de sa victoire à l’élection présidentielle, le jeune président Emmanuel Macron, chantre du renouveau politique, et salué pour ses propos sur la colonisation, avait suscité beaucoup d’espoir à Alger. Qualifié d’ « ami de l’Algérie » par le président Bouteflika, son élection devait être synonyme d’une nouvelle étape dans la relation franco-algérienne, en particulier sur la question mémorielle.
Une visite de travail et d’amitié »
Sept mois après son investiture, Emmanuel Macron est donc attendu mercredi pour une « visite de travail et d’amitié ». Ce déplacement, qui n’est pas une visite d’État, s’inscrit dans le cadre d’une « séquence franco-algérienne ».En effet, la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN), co-présidée par les Premiers ministres français et algérien, se tiendra jeudi 7 décembre à Paris, soit le lendemain du déplacement d’Emmanuel Macron à Alger. À l’Élysée, on insiste sur l’importance d’avoir « organisé cette visite rapidement car les deux pays sont des partenaires », et sur la volonté du président français de « souligner la
profondeur et la densité des liens entre nos deux pays ». Si une visite d’État, en bonne et due forme, devrait avoir lieu ultérieurement, aucune date n’a été communiquée.
En outre, Paris assure que le président bénéficie d’une « image très bonne en Algérie » et que la relation entre les deux pays est « très bonne, étroite et constante ».
Une audience avec Abdelaziz Bouteflika
Au cours de cette visite express (le chef de l’État arrivera en fin de matinée pour repartir en début de soirée pour le Qatar), le président français sera accompagné du chef de ladiplomatie, Jean-Yves Le Drian, et de son ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérard Darmanin.
Des entretiens sont prévus avec le premier ministre Ahmed Ouyahia et avec le président du conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Une audience est également programmée avec le président Abdelaziz Bouteflika dans sa résidence à Zéralda.
Une délégation -« assez réduite » selon l’Élysée- composée d’élus (dont la députée Fadila Khattabi, présidente du groupe d’amitié France Algérie à l’Assemblée nationale), de jeunes startupeurs et d’artistes fera également partie du voyage. Voilà pour
la forme.
Colonisation : Macron veut « tourner la page »
L’Elysée souligne que ce déplacement intervient juste après la tournée africaine du président au cours de laquelle « il a présenté une vision renouvelée de la relation entre la France et le continent africain ». Le discours s’adresse également à Alger.« Ce qu’Emmanuel Macron a dit en Afrique la semaine dernière concernait aussi sa vision de la relation entre la France et l’Algérie, qu’il s’agisse des sujets liés à la mémoire, à la coopération, à la jeunesse », explique t-on.
https://www.tsa-algerie.com/visite-de-macron-tous-les-medias-francais-accredites/
Visite de Macron : tous les médias français accrédités
À la veille de l’arrivée de Macron à Alger pour une visite de moins d’une journée, ce mercredi 6 décembre, des journalistes français se sont vus refuser, dans un premier temps, les visas d’entrée en Algérie. Mais le gouvernement a fini par répondre positivement aux demandes de 15 journalistes dont deux du Monde et des photographes de différents médias, accompagnant le président français.
“Il ne s’agit pas d’un blocage, mais d’un léger retard dans le traitement des dossiers”, assure une source algérienne.Emmanuel Macron à El Watan : «Je reviens dans l’état d’esprit d’un ami de l’Algérie»
le 06.12.17 | 07h00 Réagissez
Le président de la République française, Emmanuel Macron, effectue aujourd’hui une visite officielle en Algérie. A cette occasion, il nous a accordé une interview dans laquelle il livre sa vision de ce que devront être les relations entre la France et l’Algérie.
«Avec l’Algérie, la France doit construire un axe fort, un axe autour de la Méditerranée qui se prolonge vers l’Afrique», ambitionne-t-il. «Nos deux pays doivent s’enrichir mutuellement de leurs expériences, de leurs savoir-faire et de leurs richesses humaine et culturelle», propose-t-il encore.
Sur le passé colonial et son propos sur «le crime contre l’humanité», il assure que ses convictions «sur ce point n’ont pas changé» depuis qu’il est devenu président de la République. Au plan économique, il estime que «beaucoup de freins à l’investissement existent…» et suggère à l’Algérie de «s’ouvrir davantage».
Vous effectuez une visite en Algérie en tant que président de la République après celle de candidat au début de l’année. Avec quel état d’esprit revenez-vous à Alger ? Quel est le message politique que vous comptez transmettre ?
Je suis venu à Alger à plusieurs reprises à titre officiel et comme candidat. Je suis heureux de revenir en Algérie en tant que président de la République. Nos deux pays partagent une histoire forte et il était important pour moi de faire ce déplacement rapidement en début de mandat pour voir mon homologue, le président Bouteflika, et venir à la rencontre de la société algérienne.
Je reviens dans l’état d’esprit d’un ami de l’Algérie, d’un partenaire constructif qui souhaite renforcer nos liens dans les années qui viennent pour faire fructifier une relation déjà dense. Nos deux pays doivent s’enrichir mutuellement de leur expérience, de leur savoir-faire et de leur richesse humaine et culturelle.
Candidat à la présidentielle, vous avez déclaré que vous voudriez apporter un «regard neuf sur l’Algérie». Quel contenu lui donnez-vous aujourd’hui et quelle forme doit prendre le «nouveau rapport» avec l’Algérie ?
J’ai le regard d’un homme de ma génération, d’un Président élu sur un projet d’ouverture. Je connais l’histoire, mais je ne suis pas otage du passé. Nous avons une mémoire partagée. Il faut en tenir compte. Mais je souhaite désormais, dans le respect de notre histoire, que nous nous tournions ensemble vers l’avenir.
Le nouveau rapport que je veux construire avec l’Algérie et que je propose aux Algériens est celui d’un partenariat d’égal à égal, construit dans la franchise, la réciprocité et l’ambition.
L’Algérie et la France ambitionnent de bâtir un axe fort sur le modèle franco-allemand, mais il semble que les contours de ce projet ne se précisent pas encore. Pourquoi, selon vous ? Existe-il des obstacles ?
L’histoire et la géographie sont différentes, mais l’ambition est la même. Avec l’Algérie, la France doit construire un axe fort, un axe autour de la Méditerranée qui se prolonge vers l’Afrique. Bien sûr, les obstacles existent, mais il nous appartient de les surmonter avec tous les acteurs de nos sociétés.
Pour ce faire, nous devons en particulier travailler ensemble dans les domaines de l’éducation, du développement économique et des échanges culturels. Les objectifs de notre relation doivent être en particulier notre sécurité et notre prospérité commune autour de projets concrets et innovants
. Je suis convaincu que la clé de cet avenir réside dans la jeunesse de nos deux pays, une jeunesse entreprenante, pleine d’initiatives, déterminée à construire l’avenir.
A ce titre, la diaspora algérienne en France est à mes yeux un atout formidable pour nos deux pays. Elle constitue un pont entre les deux rives de la Méditerranée et la plus belle preuve des liens forts et indéfectibles qui unissent la France et l’Algérie.
Il est reproché à votre pays la faiblesse de ses investissements en Algérie, voire un recul par rapport aux années 2000. Quelles en sont les raisons et comment comptez-vous inverser la tendance ?
L’Algérie est un partenaire économique majeur pour notre pays. La France est le premier investisseur étranger en Algérie en dehors du secteur des hydrocarbures. Cela représente un stock d’investissements français de 2,3 milliards d’euros.
Ce stock a augmenté de plus de 4% par rapport à 2015. Nos investissements sont très diversifiés, notamment dans le secteur bancaire et dans l’industrie manufacturière, avec en premier lieu l’industrie automobile, puis l’agroalimentaire et l’industrie chimique. Si les projets en cours de développement se concrétisent, le montant des investissements français en Algérie pourrait afficher une forte augmentation dans les années à venir.
Les entreprises françaises qui investissent en Algérie dans le long terme agissent en convergence avec les priorités de l’Algérie : produire sur place, produire «algérien», c’est-à-dire avec un taux d’intégration local important, apporter des savoir-faire et des technologies pour créer de l’emploi et participer à la diversification et au développement de l’économie algérienne.
La France investit également dans le capital humain, c’est-à-dire dans la formation et le développement des compétences par le biais de ses entreprises. Je pense par exemple à la Renault Académie, au Centre d’excellence de Schneider Electric, ou encore à la formation de la RATP pour la mobilité urbaine…
Mais nous n’entendons pas nous reposer sur ces acquis. Il faut faire plus et répondre aux besoins d’une jeunesse de plus en plus nombreuse qui arrive chaque année sur le marché du travail. Notre coopération doit pouvoir s’étendre à de nombreux secteurs, des secteurs d’avenir comme les énergies renouvelables, tout ce qui relève de la ville du futur ou du numérique.
Dans tous ces domaines, il y a des champs de coopération prometteurs entre nos deux pays. L’Algérie doit aussi s’ouvrir davantage. Il y a encore beaucoup de freins à l’investissement qui existent sur le contrôle des participations et les règles de change en Algérie. Une modernisation de l’économie est indispensable pour que les entreprises algériennes et françaises puissent développer leurs projets.
L’histoire coloniale continue d’impacter le présent et vraisemblablement le futur des relations entre Alger et Paris. Quels sont les gestes nécessaires à faire pour refermer la plaie coloniale ? Maintenez-vous l’expression «crime contre l’humanité» que vous avez employée en février dernier à Alger ?
J’ai dit à Ouagadougou que durant la colonisation, il y a eu des combats, il y a eu des fautes et des crimes, il y a eu des grands événements et des histoires heureuses. Je suis d’une génération de Français pour qui les crimes de la colonisation européenne sont incontestables et font partie de notre histoire.
En tant que chef d’un Etat qui a colonisé une partie de l’Afrique mais aussi comme représentant d’une génération qui n’a pas connu cette période, je considère que la France est dépositaire de ce passé. Pour autant, j’ai une conviction profonde, notre responsabilité n’est pas de nous y enferrer, notre responsabilité n’est pas de rester dans ce passé. Elle est de connaître cette histoire et de construire un avenir commun et une espérance. Mes convictions sur ce point n’ont pas changé depuis que j’ai été élu président de la République.
L’Algérie souhaite que la communauté algérienne puisse bénéficier des dispositions du droit commun français en matière de séjour en France, par souci d’apporter une solution globale et durable aux problèmes relatifs à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens sur le territoire français. Est-il question de réviser l’accord de 1968, d’autant qu’il est évoqué par certains, la libre circulation des harkis et leurs familles entre l’Algérie et la France ?
Il n’y a pas de vache sacrée, nous sommes prêts à réviser ce texte. Par ce texte, l’Algérie bénéficie d’avantages plus importants que d’autres pays parce que ces accords datent d’une époque où les problèmes de migrations ne se posaient pas dans les mêmes termes qu’aujourd’hui.
La mobilité des étudiants, des hommes d’affaires, des artistes en particulier est importante pour les échanges économiques et culturels. Je souhaite à ce titre que l’accord de mobilité des jeunes actifs puisse être mis en œuvre le plus rapidement possible. Dans le même temps, je suis déterminé à lutter contre l’immigration clandestine qui n’est bonne ni pour la France ni pour l’Algérie.
Nous travaillerons étroitement ensemble pour essayer de trouver des solutions efficaces pour lutter contre ce phénomène. Je suis enfin très attaché à la réciprocité et il m’importe que les Français qui souhaitent se rendre en Algérie, comme les journalistes et les religieux, puissent obtenir leur visa.
Le phénomène du terrorisme est un défi et un danger, quelle perception avez-vous de l’émergence des groupes armés au Sahel, d’autant plus que vous avez réservé votre première visite en Afrique au Mali ? Pensez-vous que l’option militaire à elle seule est à même de résoudre le problème au Mali, sans risque d’atomiser la région ?
La France et l’Algérie ont un intérêt commun, celui de la stabilité de la région et de la lutte contre les groupes terroristes, qui ont frappé et meurtri à plusieurs reprises nos deux pays. L’opération Serval a permis de sauver le Mali des mouvements terroristes
Ce combat contre le terrorisme au Sahel, nous ne pourrons le gagner que si nous poursuivons le même objectif, celui d’avoir des armées africaines fortes, capables de contrôler leurs frontières et de prendre le dessus sur les groupes terroristes. C’est le sens du soutien que nous apportons à la force conjointe du G5 Sahel qui est en train de se déployer prioritairement dans la région des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Des premières opérations conjointes ont été menées mais il faut aller plus vite. Il faut des gains militaires contre les groupes terroristes mais il faut aussi le retour des écoles, des administrations, des services publics. Ce sera l’objet de la réunion que j’organiserai le 13 décembre à Paris avec les membres du G5 Sahel et ceux qui soutiennent cette initiative.
Au-delà de la lutte sur le terrain il faut gagner aussi le combat contre la pauvreté et pour le développement. C’est l’objet de l’Alliance pour le Sahel que nous avons lancée ces derniers mois.
S’agissant des filières terroristes, je me suis clairement exprimé à ce sujet à plusieurs reprises. Ma position n’a pas changé. J’attends une coopération totale de tous ceux qui partagent l’objectif d’une paix durable au Mali. Et en effet j’attends beaucoup de l’Algérie dans ce domaine.
Autour de la France et de l’Algérie, «nous pouvons créer un axe fort, porteur d’une ambition collective pour la Méditerranée et l’Afrique», aviez-vous assuré en février dernier. Or il se trouve que pour l’heure, la Méditerranée et l’Afrique subsaharienne sont devenues des lieux où périssent les migrants. Qui porte la responsabilité de ce drame ?
J’ai parlé à Ouagadougou de responsabilité partagée. C’est d’ailleurs le sens général du partenariat que je souhaite refonder entre l’Europe et l’Afrique. Cela commence par apporter des solutions concrètes pour mettre fin au drame des populations africaines prises au piège en Libye.
C’est pourquoi, à mon initiative, en marge du sommet d’Abidjan, pour aller au-delà de l’indignation et trouver des solutions, nous avons élaboré un plan avec 9 actions très concrètes que nous sommes en train de décliner.
Un appui va être apporté à l’OIM pour accélérer les évacuations de Libye et les rapatriements vers les pays d’origine. Une partie de ces populations, celle éligible au droit d’asile, pourra bénéficier d’une protection et d’une réinstallation, y compris en France, grâce au dispositif que l’OFPRA a mis en place en lien avec le HCR et avec la coopération des autorités nigériennes et tchadiennes.
La France est pour l’instant le seul pays européen à avoir mis en place un tel dispositif et je souhaite que d’autres Européens puissent le rejoindre. Nous travaillons en parallèle à des actions pour démanteler les réseaux de passeurs qui sont les nouveaux esclavagistes.
Cela commence par des mesures de sanctions, par exemple de gel d’avoirs, qui doivent être discutées au Conseil de Sécurité des Nations unies. Au final, c’est une mobilisation enfin à la hauteur de l’enjeu qui se met en place. Je suis heureux que la France ait pu contribuer à l’accélérer et participe à sa déclinaison concrète.
La réponse apportée pour y mettre un terme n’est que sécuritaire, les Etats sont-ils à ce point impuissants pour n’être pas parvenus à enrayer cette tragédie en mettant en place des solutions durables ?
La réponse qui doit être apportée est multiple. Elle est sécuritaire sans aucun doute mais elle est également politique, comme en Libye où les trafiquants profitent de l’instabilité du pays pour prospérer. Notre action doit conduire à une plus grande stabilité de la Libye.
Il s’agit de travailler sur le long terme sur les raisons qui poussent ces populations à quitter leur pays et risquer leur vie.
Le défi, et c’est tout le sens du discours que j’ai prononcé à Ouagadougou, c’est de créer les conditions pour que la jeunesse africaine puisse se projeter vers un avenir et un destin qu’elle a choisis et non qu’elle subit.
Qu’elle ne soit la proie ni des passeurs, ni des extrémistes.
J’ai formulé plusieurs propositions qui permettront à la France d’accompagner ce projet d’un avenir choisi et partagé. Je pense aux partenariats universitaires que nous allons multiplier pour créer des doubles diplômes et des parcours croisés. Je pense également au fonds d’un milliard d’euros qui viendra en soutien des PME africaines. Ce fonds permettra de développer l’innovation et l’emploi en Afrique.
Sans issue, la crise libyenne va en s’aggravant, notamment avec l’apparition de nouvelle forme de la traite des êtres humains. Jusqu’à quand la solution à cette crise restera-t-elle otage des luttes d’influences des puissances ?
La France comme l’Algérie soutiennent pleinement la médiation des Nations unies. L’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ghassan Salamé, a proposé un plan qui a été approuvé par le parlement de Tobrouk. C’est une bonne chose. Il faut à présent convaincre l’ensemble des acteurs que la seule solution pour résoudre la crise libyenne est politique et que tous ont intérêt à ce que le processus politique, sous l’égide des Nations unies, reprenne.
L’Algérie joue un rôle important sur ce dossier en animant avec la Tunisie et l’Egypte un groupe de travail dont l’objectif est de jouer un rôle constructif et de soutien à la médiation de l’ONU. Nos deux pays continueront à travailler étroitement sur cette question pour contribuer à la résolution de cette crise.
La Françafrique a longtemps dominé les rapports entre la France et le continent africain. Estimez-vous que cette conception «néo-colonialiste» est définitivement bannie dans les faits, autrement dit, quelle est votre propre conception ?
La Françafrique, c’est un monde d’un autre temps, un monde de réseaux et de connivences, un monde du passé. C’est tout l’inverse du partenariat que j’ai proposé la semaine dernière à la jeunesse africaine. J’ai demandé à nos entreprises d’être exemplaires en Afrique. D’agir dans la transparence. De développer l’emploi local. D’être à l’avant-garde en matière de responsabilité environnementale. D’investir dans la formation professionnelle des jeunes. Cela sera la condition du soutien de l’Etat.
Cela signifie de nouvelles méthodes et tout le monde va devoir s’y adapter, nous-mêmes Européens, mais aussi l’Afrique et tous nos partenaires dans le monde car, en matière de gouvernance et grands contrats, il faut éviter les erreurs que nous avons commises ensemble par le passé. Ma conception est celle d’une génération nouvelle qui voit dans l’Europe et l’Afrique un destin commun et des responsabilités partagées.
Le Moyen-Orient est soumis au rythme infernal des conflits violents où l’équilibre ancien semble définitivement rompu. Le Golfe persique est lui aussi en proie à des tensions qui implique en filigrane l’Iran. Qu’est-ce qui se joue dans cette partie du monde ?
Le Moyen-Orient est confronté à de multiples crises qui sont source de déstabilisation importante, que ce soit en Libye, en Syrie, en Irak, dans le Golfe aujourd’hui. La stabilité du Golfe est essentielle et la France soutient la médiation koweitienne pour trouver une sortie de crise par le dialogue et la négociation.
La rivalité entre les pays du Golfe et l’Iran est également une source d’inquiétude. Là encore, seul le dialogue sera en mesure de réduire les tensions. Ma position a toujours été claire. La France souhaite jouer le rôle d’une puissance modératrice et médiatrice. Avec l’Iran, la France a un dialogue ferme et exigeant pour tenter de réduire les tensions dans la région. L’Iran est une puissance régionale, c’est un fait. Mais elle doit jouer un rôle constructif dans la résolution des crises régionales.
La position sur le Sahara occidental est perçue comme étant favorable au Maroc. La France ne devrait-elle pas avoir une attitude plus équilibrée sur cette question pour pouvoir influer sur le règlement de ce conflit en suspens ?
Notre position équidistante sur cette question est bien connue et n’a pas changé. Et elle ne changera pas. Le dialogue entre l’Algérie et le Maroc sur cette question est primordial. Ensemble, avec l’appui de la communauté internationale, vos deux pays doivent œuvrer à la résolution de cette crise. Son règlement constitue un énorme défi pour l’intégration du Maghreb.
Elle représente un blocage économique majeur pour la région. J’espère que le Maroc et l’Algérie sauront dépasser leur divergence pour construire un Maghreb fort, uni et prospère.
Sur le passé colonial et son propos sur «le crime contre l’humanité», il assure que ses convictions «sur ce point n’ont pas changé» depuis qu’il est devenu président de la République. Au plan économique, il estime que «beaucoup de freins à l’investissement existent…» et suggère à l’Algérie de «s’ouvrir davantage».
Vous effectuez une visite en Algérie en tant que président de la République après celle de candidat au début de l’année. Avec quel état d’esprit revenez-vous à Alger ? Quel est le message politique que vous comptez transmettre ?
Je suis venu à Alger à plusieurs reprises à titre officiel et comme candidat. Je suis heureux de revenir en Algérie en tant que président de la République. Nos deux pays partagent une histoire forte et il était important pour moi de faire ce déplacement rapidement en début de mandat pour voir mon homologue, le président Bouteflika, et venir à la rencontre de la société algérienne.
Je reviens dans l’état d’esprit d’un ami de l’Algérie, d’un partenaire constructif qui souhaite renforcer nos liens dans les années qui viennent pour faire fructifier une relation déjà dense. Nos deux pays doivent s’enrichir mutuellement de leur expérience, de leur savoir-faire et de leur richesse humaine et culturelle.
Candidat à la présidentielle, vous avez déclaré que vous voudriez apporter un «regard neuf sur l’Algérie». Quel contenu lui donnez-vous aujourd’hui et quelle forme doit prendre le «nouveau rapport» avec l’Algérie ?
J’ai le regard d’un homme de ma génération, d’un Président élu sur un projet d’ouverture. Je connais l’histoire, mais je ne suis pas otage du passé. Nous avons une mémoire partagée. Il faut en tenir compte. Mais je souhaite désormais, dans le respect de notre histoire, que nous nous tournions ensemble vers l’avenir.
Le nouveau rapport que je veux construire avec l’Algérie et que je propose aux Algériens est celui d’un partenariat d’égal à égal, construit dans la franchise, la réciprocité et l’ambition.
L’Algérie et la France ambitionnent de bâtir un axe fort sur le modèle franco-allemand, mais il semble que les contours de ce projet ne se précisent pas encore. Pourquoi, selon vous ? Existe-il des obstacles ?
L’histoire et la géographie sont différentes, mais l’ambition est la même. Avec l’Algérie, la France doit construire un axe fort, un axe autour de la Méditerranée qui se prolonge vers l’Afrique. Bien sûr, les obstacles existent, mais il nous appartient de les surmonter avec tous les acteurs de nos sociétés.
Pour ce faire, nous devons en particulier travailler ensemble dans les domaines de l’éducation, du développement économique et des échanges culturels. Les objectifs de notre relation doivent être en particulier notre sécurité et notre prospérité commune autour de projets concrets et innovants
. Je suis convaincu que la clé de cet avenir réside dans la jeunesse de nos deux pays, une jeunesse entreprenante, pleine d’initiatives, déterminée à construire l’avenir.
A ce titre, la diaspora algérienne en France est à mes yeux un atout formidable pour nos deux pays. Elle constitue un pont entre les deux rives de la Méditerranée et la plus belle preuve des liens forts et indéfectibles qui unissent la France et l’Algérie.
Il est reproché à votre pays la faiblesse de ses investissements en Algérie, voire un recul par rapport aux années 2000. Quelles en sont les raisons et comment comptez-vous inverser la tendance ?
L’Algérie est un partenaire économique majeur pour notre pays. La France est le premier investisseur étranger en Algérie en dehors du secteur des hydrocarbures. Cela représente un stock d’investissements français de 2,3 milliards d’euros.
Ce stock a augmenté de plus de 4% par rapport à 2015. Nos investissements sont très diversifiés, notamment dans le secteur bancaire et dans l’industrie manufacturière, avec en premier lieu l’industrie automobile, puis l’agroalimentaire et l’industrie chimique. Si les projets en cours de développement se concrétisent, le montant des investissements français en Algérie pourrait afficher une forte augmentation dans les années à venir.
Les entreprises françaises qui investissent en Algérie dans le long terme agissent en convergence avec les priorités de l’Algérie : produire sur place, produire «algérien», c’est-à-dire avec un taux d’intégration local important, apporter des savoir-faire et des technologies pour créer de l’emploi et participer à la diversification et au développement de l’économie algérienne.
La France investit également dans le capital humain, c’est-à-dire dans la formation et le développement des compétences par le biais de ses entreprises. Je pense par exemple à la Renault Académie, au Centre d’excellence de Schneider Electric, ou encore à la formation de la RATP pour la mobilité urbaine…
Mais nous n’entendons pas nous reposer sur ces acquis. Il faut faire plus et répondre aux besoins d’une jeunesse de plus en plus nombreuse qui arrive chaque année sur le marché du travail. Notre coopération doit pouvoir s’étendre à de nombreux secteurs, des secteurs d’avenir comme les énergies renouvelables, tout ce qui relève de la ville du futur ou du numérique.
Dans tous ces domaines, il y a des champs de coopération prometteurs entre nos deux pays. L’Algérie doit aussi s’ouvrir davantage. Il y a encore beaucoup de freins à l’investissement qui existent sur le contrôle des participations et les règles de change en Algérie. Une modernisation de l’économie est indispensable pour que les entreprises algériennes et françaises puissent développer leurs projets.
L’histoire coloniale continue d’impacter le présent et vraisemblablement le futur des relations entre Alger et Paris. Quels sont les gestes nécessaires à faire pour refermer la plaie coloniale ? Maintenez-vous l’expression «crime contre l’humanité» que vous avez employée en février dernier à Alger ?
J’ai dit à Ouagadougou que durant la colonisation, il y a eu des combats, il y a eu des fautes et des crimes, il y a eu des grands événements et des histoires heureuses. Je suis d’une génération de Français pour qui les crimes de la colonisation européenne sont incontestables et font partie de notre histoire.
En tant que chef d’un Etat qui a colonisé une partie de l’Afrique mais aussi comme représentant d’une génération qui n’a pas connu cette période, je considère que la France est dépositaire de ce passé. Pour autant, j’ai une conviction profonde, notre responsabilité n’est pas de nous y enferrer, notre responsabilité n’est pas de rester dans ce passé. Elle est de connaître cette histoire et de construire un avenir commun et une espérance. Mes convictions sur ce point n’ont pas changé depuis que j’ai été élu président de la République.
L’Algérie souhaite que la communauté algérienne puisse bénéficier des dispositions du droit commun français en matière de séjour en France, par souci d’apporter une solution globale et durable aux problèmes relatifs à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens sur le territoire français. Est-il question de réviser l’accord de 1968, d’autant qu’il est évoqué par certains, la libre circulation des harkis et leurs familles entre l’Algérie et la France ?
Il n’y a pas de vache sacrée, nous sommes prêts à réviser ce texte. Par ce texte, l’Algérie bénéficie d’avantages plus importants que d’autres pays parce que ces accords datent d’une époque où les problèmes de migrations ne se posaient pas dans les mêmes termes qu’aujourd’hui.
La mobilité des étudiants, des hommes d’affaires, des artistes en particulier est importante pour les échanges économiques et culturels. Je souhaite à ce titre que l’accord de mobilité des jeunes actifs puisse être mis en œuvre le plus rapidement possible. Dans le même temps, je suis déterminé à lutter contre l’immigration clandestine qui n’est bonne ni pour la France ni pour l’Algérie.
Nous travaillerons étroitement ensemble pour essayer de trouver des solutions efficaces pour lutter contre ce phénomène. Je suis enfin très attaché à la réciprocité et il m’importe que les Français qui souhaitent se rendre en Algérie, comme les journalistes et les religieux, puissent obtenir leur visa.
Le phénomène du terrorisme est un défi et un danger, quelle perception avez-vous de l’émergence des groupes armés au Sahel, d’autant plus que vous avez réservé votre première visite en Afrique au Mali ? Pensez-vous que l’option militaire à elle seule est à même de résoudre le problème au Mali, sans risque d’atomiser la région ?
La France et l’Algérie ont un intérêt commun, celui de la stabilité de la région et de la lutte contre les groupes terroristes, qui ont frappé et meurtri à plusieurs reprises nos deux pays. L’opération Serval a permis de sauver le Mali des mouvements terroristes
Ce combat contre le terrorisme au Sahel, nous ne pourrons le gagner que si nous poursuivons le même objectif, celui d’avoir des armées africaines fortes, capables de contrôler leurs frontières et de prendre le dessus sur les groupes terroristes. C’est le sens du soutien que nous apportons à la force conjointe du G5 Sahel qui est en train de se déployer prioritairement dans la région des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Des premières opérations conjointes ont été menées mais il faut aller plus vite. Il faut des gains militaires contre les groupes terroristes mais il faut aussi le retour des écoles, des administrations, des services publics. Ce sera l’objet de la réunion que j’organiserai le 13 décembre à Paris avec les membres du G5 Sahel et ceux qui soutiennent cette initiative.
Au-delà de la lutte sur le terrain il faut gagner aussi le combat contre la pauvreté et pour le développement. C’est l’objet de l’Alliance pour le Sahel que nous avons lancée ces derniers mois.
S’agissant des filières terroristes, je me suis clairement exprimé à ce sujet à plusieurs reprises. Ma position n’a pas changé. J’attends une coopération totale de tous ceux qui partagent l’objectif d’une paix durable au Mali. Et en effet j’attends beaucoup de l’Algérie dans ce domaine.
Autour de la France et de l’Algérie, «nous pouvons créer un axe fort, porteur d’une ambition collective pour la Méditerranée et l’Afrique», aviez-vous assuré en février dernier. Or il se trouve que pour l’heure, la Méditerranée et l’Afrique subsaharienne sont devenues des lieux où périssent les migrants. Qui porte la responsabilité de ce drame ?
J’ai parlé à Ouagadougou de responsabilité partagée. C’est d’ailleurs le sens général du partenariat que je souhaite refonder entre l’Europe et l’Afrique. Cela commence par apporter des solutions concrètes pour mettre fin au drame des populations africaines prises au piège en Libye.
C’est pourquoi, à mon initiative, en marge du sommet d’Abidjan, pour aller au-delà de l’indignation et trouver des solutions, nous avons élaboré un plan avec 9 actions très concrètes que nous sommes en train de décliner.
Un appui va être apporté à l’OIM pour accélérer les évacuations de Libye et les rapatriements vers les pays d’origine. Une partie de ces populations, celle éligible au droit d’asile, pourra bénéficier d’une protection et d’une réinstallation, y compris en France, grâce au dispositif que l’OFPRA a mis en place en lien avec le HCR et avec la coopération des autorités nigériennes et tchadiennes.
La France est pour l’instant le seul pays européen à avoir mis en place un tel dispositif et je souhaite que d’autres Européens puissent le rejoindre. Nous travaillons en parallèle à des actions pour démanteler les réseaux de passeurs qui sont les nouveaux esclavagistes.
Cela commence par des mesures de sanctions, par exemple de gel d’avoirs, qui doivent être discutées au Conseil de Sécurité des Nations unies. Au final, c’est une mobilisation enfin à la hauteur de l’enjeu qui se met en place. Je suis heureux que la France ait pu contribuer à l’accélérer et participe à sa déclinaison concrète.
La réponse apportée pour y mettre un terme n’est que sécuritaire, les Etats sont-ils à ce point impuissants pour n’être pas parvenus à enrayer cette tragédie en mettant en place des solutions durables ?
La réponse qui doit être apportée est multiple. Elle est sécuritaire sans aucun doute mais elle est également politique, comme en Libye où les trafiquants profitent de l’instabilité du pays pour prospérer. Notre action doit conduire à une plus grande stabilité de la Libye.
Il s’agit de travailler sur le long terme sur les raisons qui poussent ces populations à quitter leur pays et risquer leur vie.
Le défi, et c’est tout le sens du discours que j’ai prononcé à Ouagadougou, c’est de créer les conditions pour que la jeunesse africaine puisse se projeter vers un avenir et un destin qu’elle a choisis et non qu’elle subit.
Qu’elle ne soit la proie ni des passeurs, ni des extrémistes.
J’ai formulé plusieurs propositions qui permettront à la France d’accompagner ce projet d’un avenir choisi et partagé. Je pense aux partenariats universitaires que nous allons multiplier pour créer des doubles diplômes et des parcours croisés. Je pense également au fonds d’un milliard d’euros qui viendra en soutien des PME africaines. Ce fonds permettra de développer l’innovation et l’emploi en Afrique.
Sans issue, la crise libyenne va en s’aggravant, notamment avec l’apparition de nouvelle forme de la traite des êtres humains. Jusqu’à quand la solution à cette crise restera-t-elle otage des luttes d’influences des puissances ?
La France comme l’Algérie soutiennent pleinement la médiation des Nations unies. L’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ghassan Salamé, a proposé un plan qui a été approuvé par le parlement de Tobrouk. C’est une bonne chose. Il faut à présent convaincre l’ensemble des acteurs que la seule solution pour résoudre la crise libyenne est politique et que tous ont intérêt à ce que le processus politique, sous l’égide des Nations unies, reprenne.
L’Algérie joue un rôle important sur ce dossier en animant avec la Tunisie et l’Egypte un groupe de travail dont l’objectif est de jouer un rôle constructif et de soutien à la médiation de l’ONU. Nos deux pays continueront à travailler étroitement sur cette question pour contribuer à la résolution de cette crise.
La Françafrique a longtemps dominé les rapports entre la France et le continent africain. Estimez-vous que cette conception «néo-colonialiste» est définitivement bannie dans les faits, autrement dit, quelle est votre propre conception ?
La Françafrique, c’est un monde d’un autre temps, un monde de réseaux et de connivences, un monde du passé. C’est tout l’inverse du partenariat que j’ai proposé la semaine dernière à la jeunesse africaine. J’ai demandé à nos entreprises d’être exemplaires en Afrique. D’agir dans la transparence. De développer l’emploi local. D’être à l’avant-garde en matière de responsabilité environnementale. D’investir dans la formation professionnelle des jeunes. Cela sera la condition du soutien de l’Etat.
Cela signifie de nouvelles méthodes et tout le monde va devoir s’y adapter, nous-mêmes Européens, mais aussi l’Afrique et tous nos partenaires dans le monde car, en matière de gouvernance et grands contrats, il faut éviter les erreurs que nous avons commises ensemble par le passé. Ma conception est celle d’une génération nouvelle qui voit dans l’Europe et l’Afrique un destin commun et des responsabilités partagées.
Le Moyen-Orient est soumis au rythme infernal des conflits violents où l’équilibre ancien semble définitivement rompu. Le Golfe persique est lui aussi en proie à des tensions qui implique en filigrane l’Iran. Qu’est-ce qui se joue dans cette partie du monde ?
Le Moyen-Orient est confronté à de multiples crises qui sont source de déstabilisation importante, que ce soit en Libye, en Syrie, en Irak, dans le Golfe aujourd’hui. La stabilité du Golfe est essentielle et la France soutient la médiation koweitienne pour trouver une sortie de crise par le dialogue et la négociation.
La rivalité entre les pays du Golfe et l’Iran est également une source d’inquiétude. Là encore, seul le dialogue sera en mesure de réduire les tensions. Ma position a toujours été claire. La France souhaite jouer le rôle d’une puissance modératrice et médiatrice. Avec l’Iran, la France a un dialogue ferme et exigeant pour tenter de réduire les tensions dans la région. L’Iran est une puissance régionale, c’est un fait. Mais elle doit jouer un rôle constructif dans la résolution des crises régionales.
La position sur le Sahara occidental est perçue comme étant favorable au Maroc. La France ne devrait-elle pas avoir une attitude plus équilibrée sur cette question pour pouvoir influer sur le règlement de ce conflit en suspens ?
Notre position équidistante sur cette question est bien connue et n’a pas changé. Et elle ne changera pas. Le dialogue entre l’Algérie et le Maroc sur cette question est primordial. Ensemble, avec l’appui de la communauté internationale, vos deux pays doivent œuvrer à la résolution de cette crise. Son règlement constitue un énorme défi pour l’intégration du Maghreb.
Elle représente un blocage économique majeur pour la région. J’espère que le Maroc et l’Algérie sauront dépasser leur divergence pour construire un Maghreb fort, uni et prospère.
Hacen Ouali
http://www.elwatan.com/actualite/emmanuel-macron-a-el-watan-je-reviens-dans-l-etat-d-esprit-d-un-ami-de-l-algerie-06-12-2017-358065_109.php
https://www.alg24.net/emmanuel-macron-algerie/
Direct- Visite du président français Emmanuel Macron en Algérie
Vidéo_ Arrivée du président français ,Emmanuel Macron , à Alger
Attendu depuis son élection comme président de la république française , Emmanuel Macron s’est atterri ,ce matin ,à l’aéroport international Houari Boumédiène d’Alger , accompagné de Jean-Yves Le Drian et Gérald Darmanin.
A son arrivée , Emmanuel Macron a été accueilli à l’aéroport international Houari Boumediene par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia , le vice ministre de la défense et chef d’Etat major ,Gaid Saleh, et d’autres membres du gouvernement.Emmanuel Macron effectue aujourd’hui, mercredi 6 décembre, sa première visite en Algérie en tant que président de la République française.
Macron entame sa visite à Alger dans un contexte de deuil en France, après le décès de l’icone du rock français, Johnny Hallyday.11h28: Emmanuel Macron et sa délégation se dirigent vers la salle d’honneur de l’aéroport d’Alger.
11h21: Après 15 minutes d’attente, Emmanuel Macron et sa délégation descendent de l’avion. Il est accueilli par le président du Sénat, Abdelkader Bensalah.
11h15: Plus de dix minutes après son arrivée à l’aéroport d’Alger, Macron ne descend toujours pas de l’avion.
11h04: Arrivée d’Emmanuel Macron à l’aéroport d’Alger. A son accueil, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, le Vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaid Salah, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, ainsi que le président du Sénat, Abdelkader Bensalah.
14h50: Marche improvisée à Alger contre la visite du président français Emmanuel Macron.
10h40: La délégation algérienne conduite par le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, se prépare à recevoir le président français.
Programme officiel de la visite:
10h50: Arrivée du président français à l’aéroport international d’Alger. Cérémonie d’accueil.11h35: Dépôt de gerbe au Monument des Martyrs, en présence de M. Abdelkader BENSALAH, Président du Conseil de la Nation algérien et de M. Abdelkader MESSAHEL, Ministre des Affaires étrangères algérien.
12h00: Déambulation du Président de la République dans le centre-ville d’Alger.
12h45: Arrêt à la librairie du Tiers Monde, place de l’Emir Abdelkader.
13h45: Déjeuner du Président de la République avec des personnalités algériennes, à la villa des Oliviers, résidence de l’Ambassadeur de France en Algérie.
15h00: entretien de Macron avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à Zeralda.
16h30: entretien d’Emmanuel Macron avec le président de la République Abdelaziz Bouteflika dans sa résidence privée à Zeralda. L’entretien se déroulera hors presse.
17h30: déclaration du président français en sortie de son entretien avec le président Bouteflika.
18h15: Conférence de presse du président Macron à l’hôtel El Aurassi.
19h30: Rencontre d’Emmanuel Macron avec la communauté française à la villa des Oliviers, résidence de l’Ambassadeur de France en Algérie.
20h30: dîner de travail offert par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.
https://www.alg24.net/visite-macron-algerie/
Le programme officiel de la visite de Macron en Algérie
La visite du président français, Emmanuel Macron, durera un peu plus de 10 heures, selon le programme officiel communiqué par l’Elysée.
Comme nous l’avons révélé dans une précédente publication, le chef d’Etat français arrivera à l’aéroport international Houari Boumediène d’Alger à 10h50. Son arrivée sera suivie d’une cérémonie officielle d’accueil.10h50: Arrivée du président français à l’aéroport international d’Alger. Cérémonie d’accueil.
11h35: Dépôt de gerbe au Monument des Martyrs, en présence de M. Abdelkader BENSALAH, Président du Conseil de la Nation algérien et de M. Abdelkader MESSAHEL, Ministre des Affaires étrangères algérien.
12h00: Déambulation du Président de la République dans le centre-ville d’Alger.
12h45: Arrêt à la librairie du Tiers Monde, place de l’Emir Abdelkader.
13h45: Déjeuner du Président de la République avec des personnalités algériennes, à la villa des Oliviers, résidence de l’Ambassadeur de France en Algérie.
15h00: entretien de Macron avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à Zeralda.
16h30: entretien d’Emmanuel Macron avec le président de la République Abdelaziz Bouteflika dans sa résidence privée à Zeralda. L’entretien se déroulera hors presse.
17h30: déclaration du président français en sortie de son entretien avec le président Bouteflika.
18h15: Conférence de presse du président Macron à l’hôtel El Aurassi.
19h30: Rencontre d’Emmanuel Macron avec la communauté française à la villa des Oliviers, résidence de l’Ambassadeur de France en Algérie.
20h30: dîner de travail offert par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.
Boualem Sansal: ”L’Algérie officielle est résolument française”
Dans une tribune publiée aujourd’hui dans Marianne, Boualem Sansal est revenu sur les relations entre l’Algérie et le France. L’écrivain algérien commente la visite du Président français Emmanuel Macron à Alger.
Boualem Sansal a exposé sa vision sur les liens entre les deux pays. Il a, par ailleurs, écrit dans sa tribune: ” L’Algérie officielle est résolument française”. Le romancier n’y est, d’ailleurs, pas allé de main morte:” elle possède un passeport français, accumule du bien partout en France, fréquente les meilleurs restos, les meilleures écoles, se soigne dans les meilleurs hôpitaux”. Des propos cinglants qui interviennent au moment de la visite attendue d’Emmanuel Macron en Algérie.Boualem Sansal: ”L’Algérie officielle est résolument française”
Les photos d’un Algérien expulsé de France en “muselière” suscitent polémique
Algérie – Enchaîné de partout et portant un casque et une muselière, ce qui a suscité l’ire des internautes, condamnant un traitement inhumain.
En effet, les photos, publiées par le chanteur Sadek Bouzinou, alias Démocratoz, montrent un homme avec un masque ressemblant à une muselière assi entre deux personnes, probabelement des agents français. Le présumé criminel a été expulsé à bord d’un avion d’Air France.“Incroyable mais vrai, le 03/12/2017 en venant de Paris, j’ai vu une image qui reste gravée dans ma tête, deux policiers accompagnent un criminel d’origine algérienne qui vivais en France”, écrit Democratoz sur sa page Facebook, décrivant un homme “menotté de partout, un casque sur sa tête et un masque qui couvre sa bouche !!!”
Sadek Bouzinou dit avoir ainsi demandé aux “hôtesses, stewards et même aux policiers de lui enlever le casque”, qualifiant ce traitement d'”inhumain”, mais en vain.
Un expulsé Algerien en muselière sur un vol de AIR FRANCE.
Incroyable mais vrai, le 03/12/2017 en venant de Paris, j'ai vu une image qui reste gravée dans ma tête, deux policiers accompagnent un criminel d'origine algérienne qui vivais en France âprement, pendant tout le voyage l'homme attaché n'as pas arrêter d'insulter les policiers et des fois même des voyageurs, menotté de partout, un casque sur sa tête et un masque qui couvre sa bouche !!!
Même si qu'il avais l'air violent, pour nous c'était inacceptable de voir un homme attaché comme un animal.
On as demander aux hôtesses stewards et même les policiers de lui enlever le casque disant que c'est inhumain de leur part, mais ils n'ont pas accepter, en nous disant que le monsieur était violent et qu'il y'a des accords entre les deux états pour rapatrier ce genre de criminels chez eux dans le premier avion qui va vers l'Algérie.
« C'était une humiliation collective » c'est ce que j'ai dis moi même aux deux policiers français devons tout les voyageurs. Malheureusement ils n'y avait que les deux hommes assis à côté de moi qui ont réagi, les autres en majorité était contre le détenu parceque tout le monde a entendu les gros mots qu'il sortait de sa bouche.
Ce jour là j'avais compris que notre État n'accorde aucune importance à ses enfants, premièrement elle les pousse à partir chercher de la considération ailleurs, et quand ses enfants deviennent des criminels parceque ils ont échoués, elle accepte et elle se plie à l'esprit animalier au nom de la coopération entre ( ex colonisateur et colonisé )
Imaginez comment ça aurai était si c'était le contraire ?
Un expulsé Algerien en muselière sur un vol de AIR FRANCE.
Incroyable mais vrai, le 03/12/2017 en venant de Paris, j'ai vu une image qui reste gravée dans ma tête, deux policiers accompagnent un criminel d'origine algérienne qui vivais en France âprement, pendant tout le voyage l'homme attaché n'as pas arrêter d'insulter les policiers et des fois même des voyageurs, menotté de partout, un casque sur sa tête et un masque qui couvre sa bouche !!!
Même si qu'il avais l'air violent, pour nous c'était inacceptable de voir un homme attaché comme un animal.
On as demander aux hôtesses stewards et même les policiers de lui enlever le casque disant que c'est inhumain de leur part, mais ils n'ont pas accepter, en nous disant que le monsieur était violent et qu'il y'a des accords entre les deux états pour rapatrier ce genre de criminels chez eux dans le premier avion qui va vers l'Algérie.
« C'était une humiliation collective » c'est ce que j'ai dis moi même aux deux policiers français devons tout les voyageurs. Malheureusement ils n'y avait que les deux hommes assis à côté de moi qui ont réagi, les autres en majorité était contre le détenu parceque tout le monde a entendu les gros mots qu'il sortait de sa bouche.
Ce jour là j'avais compris que notre État n'accorde aucune importance à ses enfants, premièrement elle les pousse à partir chercher de la considération ailleurs, et quand ses enfants deviennent des criminels parceque ils ont échoués, elle accepte et elle se plie à l'esprit animalier au nom de la coopération entre ( ex colonisateur et colonisé )
Imaginez comment ça aurai était si c'était le contraire ?
Bourde- Une même interview de Macron sur El-Watan et El-Khabar, ou quand la presse dupe le lecteur
C’est une bourde qui dit long sur la réalité de la presse algérienne. Surtout quand cette bourde est faite par les deux journaux les plus vendus en Algérie et qui crient le professionnalisme inégalable ; El-Khabar (arabophone) et El-Watan (francophone).
En effet, les deux titres ont publié en leurs “Unes” respectives une interview (cencée être exclusive) du président français, Emmanuel Macron, qui entame ce mercredi une visite furtive en Algérie.L’interview publiée par El-Watan est signée par le journaliste et chef du bureau AFP en Algérie, Hacen Ouali, tandis que sur El-Khabar, il est mentionné que l’interview a été “réalisée” par le journaliste Hafid Soualili. L’on s’attend ainsi à deux contenus différents. Cependant, le lecteur risque d’être surpris en découvrant les mêmes questions et les mêmes réponses.
En effet, sur El-Watan, comme sur El-Khabar, l’on se sentiré lésé en lisant les mêmes questions et les mêmes réponses dans un ordre qui crie le plagéat, le copiage et l’arnaque !
A qui donc Emmanuel Macron a donné une interview ? !
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commentaires
Les photos d’un Algérien expulsé de France en “muselière” suscitent polémique
Vidéo- Au Maroc, un enseignant violemment agressé par un élève en pleine classe
C’est une scène qui a choqué les Marocains !
Une vidéo montrant un élève, probablement lycéen, agresser violemment un enseignant dans une classe et devant ses camarades a été largement partagée sur les réseaux sociaux.Les images violentes de cette agression ont suscité une vive indignation sur les réseaux sociaux, pointant, entre autres, un système éducatif marocain défaillant.
Mort de Johnny Hallyday: Macron va-t-il écourter sa visite en Algérie ?
La France est en deuil depuis ce mercredi à 02h34, lorsque l’AFP annonçait le décès de l’incarnation du rock français, Johnny Hallyday.
En effet, tous, ou presque tous, les médias français ont changé leurs programmes pour se consacrer à cette malheureuse annonce. La majorité des médias français ont ainsi lancé, très tôt ce matin, des éditions spéciales “Johnny”, où l’on retrace son passé de star mondiale.C’est dans ce contexte qu’entamera le président français, Emmanuel Macron, sa visite “de travail et d’amitié” en Algérie, si toutefois cette visite n’est pas annulée !
Le Président français, qui avait rendu ce matin un hommage au défunt chanteur en disant “On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday”, pourrait probablement écourter sa visite à Alger.
Boualem Sansal: ”L’Algérie officielle est résolument française”
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